
Le refus d’accepter le score des dernières législatives obéit à un incontournable credo : le social, on veut bien, mais ça passe après le reste. Ils ont cassé le Code du Travail, stigmatisé les sans emploi, bouzillé la politique du logement, assassiné le système de santé et saccagé le service public. La situation internationale les incite plus que jamais à bien enfoncer le clou : qui doit payer ? En toute priorité la grosse fraction du peuple qui détient la plus petite partie des richesses.
Pas besoin de boule de cristal pour savoir que le gouvernement ne touchera pas aux finances des grandes entreprises dont les dividendes ne font le bonheur que des actionnaires, en particulier ceux des entreprises françaises d’armement. En revanche, les dépenses publiques, le financement des services publics, des budgets sociaux et notamment la sécurité sociale et sa branche retraites risquent d’être sacrifiés sur l’autel de l’économie de guerre.
Le gouvernement s’est lancé dans un jeu qui pourrait prendre le nom de “qui veut gagner 40 milliards”.
Alors que la population, jeunes et retraités, souffre de ne pas pouvoir vivre décemment, se privant de plus en plus de soins de santé voire de produits alimentaires, le premier ministre ne sait que nous donner des leçons de comptabilité budgétaire.
Des chiffres, peu de lettres, des tableaux, des couleurs, des démonstrations mathématiques censées imparables pour tenter de faire admettre l’inadmissible. L’objectif ? braquer toute l’attention sur les équilibres comptables pour la détourner de l’essentiel : la nature et le sens de la politique économique et de la politique tout court à déployer en France.
Le gouvernement est illégitime au regard du résultat des législatives, fragile au regard de la composition de l’Assemblée nationale. Incapable de conduire un programme politique pour l’ensemble des habitants de notre pays, il continue de semer le doute dans la tête des Françaises et Français.
Il y aurait nécessité de mobiliser et d’unir les forces vives sur un projet ambitieux pour le bien de tous.
Le peuple de France veut vivre, et non survivre grâce aux miettes du monde financier.
PETITION
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